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Septembre 2022 – Septembre 2023
Le projet s’intéresse à la manière d’aider les élèves à développer les compétences nécessaires pour comprendre (Giasson, 2006) et interpréter (Falardeau, 2003) un album narratif en classe de CE1. Les compétences convoquées étant essentiellement langagières (Gadamer, Ricoeur notamment) et les idées souvent difficiles à dire (Frédéric François,1999), je postule que les articulations de différentes modalités langagières (jeu, dessin, écrit, oral) dans le cadre d’une séquence consacrée à la compréhension interprétation permettent d’aider les élèves à construire et rendre compte de leur cheminement interprétatif plus facilement.
Je travaille avec 4 enseignants de différentes écoles de Poitiers (Saint-Exupéry, Jacques Brel, Damien Allard-Jules Ferry) au profil social contrasté, à partir de deux albums communs, support aux séquences. Je cherche à capter les différentes séances de littérature proposées par les enseignants, afin de pouvoir les comparer à partir des descripteurs élaborés par Marion Sauvaire (2013) et Nicolas Rouvière (2018) permettant de mesurer le degré de réflexivité et la mobilisation des ressources subjectives par les élèves.
Une meilleure compréhension des articulations des différentes modalités langagières dans la construction des compétences en compréhension et interprétation permettra certainement de mieux former les enseignants en retour. En outre, les enseignants engagés avec moi sont amenés à devenir des personnes ressources pour le rectorat (deux d’entre eux ont d’ailleurs participé récemment à une table ronde avec d’autres enseignants).
Janvier 2021 – Septembre 2022
Lors de la réalisation d’une tâche, les élèves peuvent éprouver différents sentiments de facilité ou difficulté. L’expérience de la facilité est généralement associée à un sentiment de maîtrise alors que l’expérience de la difficulté entraine un sentiment d’incompétence. Nous souhaitons examiner dans quelle mesure la nature plus ou moins évaluative d’une tâche peut d’influencer la façon dont l’élève interprète la difficulté (ou la facilité) ressentie. Notre l’hypothèse est que dans les contextes évaluatifs, l’expérience de difficulté peut être menaçante l’image de soi et perturber les performances. Dans une première étude qui sera réalisée auprès d’élèves de 6ème, nous manipulerons l’expérience de difficulté et la nature évaluative de la tâche. Nous prédisons que l’expérience subjective de difficulté —vs. expérience de facilité – perturbe la performance en contexte évaluatif, tandis que la même difficulté rencontrée dans un contexte non évaluatif ne modifie pas la performance. Dans une deuxième expérience, nous examinerons l’hypothèse selon laquelle lorsque les élèves prennent conscience que la difficulté provient d’une source externe, l’interprétation menaçante de la difficulté devraient se dissiper et la performance devrait être restaurée. Cette recherche vise ainsi à produire des connaissances sur les différentes formes d’évaluation et leurs conséquences pour les élèves.
Sept 2017/ juillet 2021
Le projet s’intéresse au développement et à l’acquisition du langage dans des séances d’arts (pratique d’expression créative à partir du médiateur argile) chez des enfants scolarisés en maternelle.
A l’école, des activités artistiques sont proposées dans les différents domaines du programme de l’école maternelle de 2015.
Deux activités sont particulièrement travaillées autour des activités d’expression créative : la danse et l’argile.
Ces deux activités ont pour but de permettre à l’enfant de :
– s’exprimer sur les plans émotionnel, physique et intellectuel.
– reconnaître et traduire ses émotions (par exemple la colère, la tristesse, la joie…) par un geste qui laisse une trace (éphémère ou durable) dans ou sur une matière.
– d’exprimer son ressenti en lien avec la matière (dure, molle, lisse, souple…) et son ressenti.
– raconter ce qui se joue dans les formes réalisées
Le projet repose sur une étude longitudinale d’un même groupe d’élèves que nous suivrons de la PS à la GS de maternelle. A partir de l’observation de plusieurs séances recueillies sur 3 ans, nous analyserons les interactions orales entre enseignante/élève(s) et entre élèves dans une perspective linguistique1 et langagière (analyse des productions orales des élèves, lexique employé, structure
syntaxique des énoncés, construction de récit, reformulations), ainsi que les propos de l’enseignante (questions, relances, reprises, reformulations, corrections) : « l’enseignant, attentif, accompagne chaque enfant dans ses premiers essais, reprenant ses productions orales pour lui apporter des mots ou des structures de phrase plus adaptés qui l’aident à progresser » extrait des programmes 2015).
Dans la perspective de la formation, on s’interrogera sur les pratiques de l’oral à partir d’activités artistiques auprès des enseignants stagiaires dans le cadre de la formation initiale de l’INSPE de Poitiers (par exemple lors des journées thématiques dédiées à la maternelle ou encore dans le cadre de l’UE1 consacrée à la didactique du français et particulièrement à la place accordée à l’oral dans les apprentissages. Les séminaires de recherche M1 et M2 seront aussi l’occasion d’impliquer les étudiants/les stagiaires dans le projet).
Les éléments de corpus (vidéo) et d’analyse pourront être utilement exploités dans le cadre de la formation des enseignants, initiale et continue. Les besoins dans ce domaine sont, au-delà de la connaissance des programmes, très importants : les PE stagiaires ont par exemple beaucoup de difficulté à identifier l’oral à apprendre/ l’oral à enseigner ; cet oral dans la classe, très souvent, ne dépasse pas les simples situations de communication. Bautier (2016) souligne que l’oral « n’est pas utilisé comme moyen d’apprentissage alors qu’il est inhérent à l’apprentissage ».
Notre travail permettra d’isoler des moments d’apprentissage de l’oral dans des séances d’expression créative.
Nov 2019-nov 2020
Si des recherches s’accordent sur la faible expertise des étudiants en matière de production d’écrits (Beauvais, Olive, & Passerault, 2011; Escorcia, Passerault, Ros, & Pylouster, 2017; Piolat & Roussey, 1996), soulignant les difficultés des apprenants à planifier, à organiser et à réviser leurs textes, il a été rarement question d’étudier la diversité de profils de scripteurs dans différents champs disciplinaires. S’appuyant sur des instruments d’auto-report, (Torrance, Thomas, & Robinson, 2000 ; Lavelle, 2007) ont identifié chez des étudiants des approches d’écriture en fonction des degrés de planification et des types de révision mis en œuvre. A l’instar de ces travaux, mais basés sur l’étude des pratiques effectives à travers des méthodes d’étude en temps réel, Escorcia et al. (2017) ont mis en lumière trois profils (transcripteur précis, réviseur actif et scripteur spontané) observés auprès d’étudiants en sciences humaines et sociales et en langues. L’identification de ces profils s’appuie sur la description des stratégies d’autorégulation, cela veut dire les moyens du scripteur pour réguler ses cognitions, son comportement et son environnement au cours d’une activité de production d’écrits (Zimmerman & Risemberg, 1997). Poursuivant l’approfondissement de cette question, avec l’intention de couvrir un éventail plus large de disciplines, le présent projet de recherche aura pour objectif de caractériser les profils d’écriture des étudiants tout en essayant d’identifier des spécificités disciplinaires. Un intérêt particulier sera apporté à la caractérisation des démarches rédactionnelles d’étudiants MEEF et une analyse sera faite au regard des particularités des écrits qu’ils ont à produire (mémoire de recherche, rapport de stage, écrits en lien avec le concours, etc.) Seront combinées deux méthodologies destinées à étudier les pratiques effectives des participants dans le cadre de situations contrôlées de production d’écrits: observations filmées et verbalisations concomitantes. Cette démarche nous donnera l’occasion d’adapter une grille d’observation (Escorcia et al. 2017) aux diverses situations d’écriture, instrument qui sera validé dans le cadre de ce programme et pourra être proposé à la communauté d’enseignants pour des fins pédagogiques (volet valorisation).
Sept 2017 – Déc 2019
La France s’est engagée depuis quelques années dans le sens d’une politique scolaire volontariste où l’école se veut de plus en plus accueillante, accessible et inclusive pour les élèves en situation de handicap. Même si les résultats de cette politique sont contrastés, force est de constater que les jeunes orientés en établissements spécialisés sont de moins en moins scolarisés uniquement au sein de ces établissements et reviennent peu à peu sur les bans de l’école ordinaire.
Ce qui m’intéresse c’est de déconstruire le processus de scolarisation de ces jeunes et de dévoiler les conditions de leur scolarisation. Il s’agira donc de mener des observations en équipe de suivi de scolarisation au sein des établissements scolaires ordinaires et en réunion de synthèse au sein des établissements spécialisés pour comprendre comment se définissent les projets personnalisés de scolarisation et d’accompagnement et selon quelles modalités. Il serait intéressant aussi d’interroger des professionnels de l’établissement spécialisé et de l’école pour comprendre la façon dont se déroule le travail en commun entre deux institutions historiquement séparées et aux objectifs différents.
Cela permettrait de réactualiser le contenu de mes cours sur la réalité de la scolarisation des élèves handicapés.
Déc 2016/ déc 2019
A travers plusieurs travaux antérieurs, nous avons montré que les élèves, en fonction de leur groupe d’âge, n’utilisaient pas les mêmes stratégies rédactionnelles. Les différences portaient aussi bien sur la gestion des paramètres temporels et leurs interrelations que sur l’utilisation différenciée des unités textuelles. Toutefois, les conclusions de ces études ne permettent pas de comprendre le fonctionnement des élèves présentant des difficultés d’apprentissage. Portant, cette catégorie d’élèves représente un défi pour le système scolaire. Dans ce cadre, l’objectif du projet proposé ici est d’approfondir notre compréhension du développement des compétences narratives de ces élèves, ainsi que des stratégies de traitement de l’information textuelle lors de la production de texte. Dans ce cadre, nous recentrons notre question sur le problème du traitement de la similarité des caractéristiques des référents et leur impact sur la mise des processus rédactionnels.
Nous souhaitons établir s’il existe des différences quant à ces processus chez des élèves d’âges différents, et si leurs difficultés d’écriture varient en fonction du niveau scolaire. Ce projet prétend ainsi aboutir à la production d’outils permettant de contribuer à un apprentissage facilité de l’écrit, et à un meilleur diagnostic des difficultés dans la maîtrise de l’écrit (analyse systématique des facteurs qui affectent l’efficacité des processus de production écrite et leur développement au cours de l’apprentissage scolaire).
Ces outils seront apportés aux étudiants d’ESPE, ainsi qu’aux enseignants stagiaires et experts, pour les aider à évaluer les compétences rédactionnelles des élèves, dans le but de favoriser une approche d’enseignement de l’écriture centrée sur les processus cognitifs.
Janv 2017/ juin 2019
Janv 2017/ juin 2019
Ouvrage 2020 – Marie-Hélène JACQUES – Les transitions identitaires dans les parcours d’éducation
Comment accompagner la transition identitaire des (futurs) professeurs -ou CPE- stagiaires porteurs d’un autre passé professionnel ?
Les ESPE accueillent des adultes en reprise d’études qui vivent une bifurcation professionnelle, à savoir un changement de métier et de domaine professionnel (Denave, 2015). Porteurs d’une trajectoire professionnelle hors champ éducatif, ils préparent les concours de l’Education Nationale pour devenir enseignants ou CPE.
Dans le cadre d’un séminaire mené en 2015-16 avec huit professeurs stagiaires de parcours 4 ayant tous exercé une autre profession, nous avons constaté que leur socialisation au métier d’enseignant mobilisait des dispositions constituées dans leurs exercices antérieurs. Par ailleurs, les difficultés qu’ils expriment témoignent d’un écart fréquent entre une représentation du métier (acquise comme ancien élève ou comme parent) et la réalité qu’ils rencontrent.
Ce premier corpus exploratoire nous invite donc à poser l’hypothèse d’un accompagnement spécifique de leur reconstruction identitaire vers le métier d’enseignant.
Sur la base d’entretiens approfondis avec ces étudiants, mais aussi avec leurs référents et tuteurs, la recherche visera à :
– identifier leurs ressources transitionnelles vers ce nouveau métier et en tirer des principes d’accompagnement.
– caractériser les types de parcours de reconversion de ces repreneurs d’études, afin d’adapter les modalités de formation à leurs besoins professionnels spécifiques.
2013/2016
2013/2014
2012 – 2016
2012/2016
2012/2015
2012/2015