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Responsables du projet : Sandrine Diebolt et Pierre Moinard

Novembre 2019 – Juillet 2022

Le projet interroge les effets sur la formation à la lecture littéraire aux cycles 2 et 3 d’une démarche articulant moments d’échanges oraux sur les lectures et d’écritures créatives selon une progression alternant stabilisation de la compréhension globale des textes et explorations de leurs significations.

Ces activités favorisent-elles un effort interprétatif ? Et à quelles conditions ? Seront questionnées en particulier la nature des relances réflexives permises par les passages entre les différentes situations discursives.

Le projet questionne conjointement l’impact sur le travail des enseignants de la mise en œuvre de la démarche qui ne constitue pas un scénario fixé d’emblée. Quels gestes didactiques spécifiques et quelles adaptations de la démarche les professeurs élaborent-ils ?

La recherche vise à souder une communauté de pratique professionnelle » (Hamel, Turcotte et Laferrière, 2013) réunissant dans la durée des professeurs de deux écoles aux sociologies différentes pour conduire à la production de ressources diffusables en formation initiale et continue. Les expérimentations donneront lieu à des fiches descriptives ; un corpus de vidéos commentées des temps collaboratifs sera constitué pour offrir des supports de formation, utiles lors des TP/TD, des séminaires de recherche en didactique de la littérature et des stages de formation continue.

Introduction du dossier Dire, lire, écrire en classe de littérature aux cycles 2 et 3

Responsable du projet : Hugo Dupont

Janvier 2021 – Décembre 2022

La France s’est engagée depuis 2017 dans la fermeture progressive des établissements spécialisés pour enfants handicapés afin d’accélérer leur retour à l’école ordinaire. Même si les résultats de cette politique sont contrastés, comme l’a montré ma précédente recherche, force est de constater que les jeunes orientés en établissements spécialisés sont de moins en moins scolarisés uniquement au sein de ces établissements et reviennent peu à peu sur les bancs de l’école ordinaire. Pour faciliter ce retour, deux dispositifs au moins ont été créés afin de permettre aux compétences médico-sociales de venir nourrir la pratique scolaire incitant éducateurs spécialisés et enseignants à travailler ensemble : les Unités d’enseignement externalisées (UEE) et les équipes mobiles d’appui médico-social pour la scolarisation des enfants en situation de handicap.

Comment les Unités d’enseignement externalisées et les équipes mobiles d’appui médico-social pour la scolarisation des enfants en situation de handicap participent-ils du rapprochement des métiers d’éducateur spécialisé et d’enseignant ? Comment ce rapprochement permet-il de rendre plus inclusive l’institution scolaire ?

Je compte mener des observations du fonctionnement concret de ces deux dispositifs en me rendant dans les écoles et les établissements spécialisés et en interrogeant régulièrement enseignants, éducateurs, inspecteurs, directeurs d’établissements scolaires et médico-sociaux.

Cela permettrait de réactualiser le contenu de mes cours sur la réalité de la scolarisation des élèves handicapés en apportant aux étudiants des données empiriques fraîches et directement utiles à leur compréhension des enjeux et du fonctionnement de l’école inclusive.

Responsables du projet :

Mylène Sanchiz et Tiphaine Colliot

Janvier 2021 – Janvier 2022

Ce projet vise à étudier les représentations que les enseignants du second degré ont de l’activité de prise de notes (PdN) des élèves. Accompagner le développement de bonnes pratiques de PdN est crucial pour les enseignants, tant pour favoriser la réussite au secondaire que pour soutenir la transition vers le supérieur. L’objectif de ce programme consiste à mieux appréhender les conceptions d’enseignants de différents niveaux d’expérience professionnelle (pré-professionnel/ Master 1 MEEF, professionnel débutant/ Master 2 MEEF et enseignants expérimentés) sur les usages, les exigences et le rôle des outils de PdN sur cette activité et sur l’apprentissage. Il s’agit également d’analyser les pratiques de guidage de PdN réalisées ou non en classe.
Un questionnaire et des entretiens permettront de mieux comprendre les représentations et pratiques des enseignants. Ces analyses contribueront à l’élaboration de recommandations afin de guider les pratiques pédagogiques des enseignants et soutenir la réussite des élèves.
Ce projet de recherche-action renforce la place de l’INSPÉ de Poitiers dans l’accompagnement à la réussite des étudiants ou futurs étudiants (projet Paré, Plan réussite en Licence, 2007) en favorisant les pratiques pédagogiques permettant de développer les compétences de PdN des élèves et d’assurer la transition vers
l’enseignement supérieur.

 

Responsable du projet : Séverine Depoilly

Ce projet d’ouvrage collectif, transmis en septembre 2020 aux Presses universitaires du Septentrion et intitulé « Le genre de l’enseignement et de la formation professionnels. Des femmes et du jeu dans la domination », fait suite au colloque qui s’est déroulé en mars 2019 sur le site de Poitiers avec les soutiens de l’INSPÉ, du Gresco, de la MSHS et de la région par le biais du projet CPER-Insect.

En offrant un état des lieux de la structuration de l’offre de formation dans l’enseignement professionnel et en discutant les mécanismes qui participent à la reproduction des inégalités sexuées en France et dans d’autres contextes nationaux, Suisse notamment, cet ouvrage apporte des éclairages importants qui pourront servir à la formation des acteurs de l’institution scolaire :  inspecteurs de la voie professionnelle, de vie scolaire, CPE, enseignants des lycées professionnels et des lycées agricoles, chefs d’établissement de l’enseignement professionnel.

Responsable du projet : Séverine Depoilly

2020 à 2022

Le projet de recherche présenté ci-après s’inscrit dans une demande d’appel à projet Région  consacré à l’enseignement professionnel.

Les filières de l’enseignement professionnel (par voie scolaire ou d’apprentissage), comme les filières technologiques et générales du lycée ont fait l’objet de restructurations récentes. Pourtant, cette réforme de la voie professionnelle qui engage d’importants bouleversements quant à la manière d’enseigner, de transmettre des savoirs et de considérer l’élève et sa trajectoire ont suscité relativement peu de débats et même d’intérêt.

La recherche proposée s’intéresse à cet ordre d’enseignement et se propose de l’approcher au prisme de l’analyse des savoirs généraux, techniques et professionnels qui y sont transmis. Le projet s’articule autour de deux grands axes :

Un premier axe est consacré à l’analyse des savoirs en territoires. Les pouvoirs publics et les branches professionnelles se concertent pour la construction de cartes de formation régionales afin de répondre aux besoins locaux de main-d’œuvre. Il importe de faire un bilan de cette politique en Nouvelle Aquitaine et des questions qu’elle soulève. Dans cette optique, on propose de s’intéresser aux dynamiques de spécialisation de l’offre locale de formation au regard de l’existence persistante de discours patronaux sur la difficulté à recruter, que cette recherche prendra au sérieux. De même, concernant la formation initiale, nous nous proposons d’étudier les dynamiques locales d’orientation des jeunes.

Parce que l’enseignement et la formation professionnels tirent leur spécificité et leur originalité du fait qu’ils ont toujours travaillé, sous des formes et selon des modalités variées, à articuler aspects théoriques et pratiques par la transmission de savoirs généraux, techniques, professionnels d’une part et par l’immersion dans les milieux professionnels d’autre part, nous proposons, par l’étude croisée des savoirs transmis en formation (par voie scolaire et d’apprentissage) et dans les milieux professionnels, d’interroger les formes de continuité, de discontinuité, voire de rupture qui peuvent s’opérer dans ces deux univers. Cette approche par les savoirs permettra d’éclairer autrement les formes d’affiliation et de désaffiliation au métier, à la formation et au diplôme qui s’observent chez les élèves et les apprentis.

De même, l’analyse des mécanismes qui président à la sélection, distribution et hiérarchisation des savoirs dans l’ordre de la formation, de même que l’analyse de leurs modes de transmission auprès des élèves et des apprentis en situation de classe sont autant d’outils de connaissance et de compréhension des mécanismes d’affiliation ou de désaffiliation à la formation en LP. Ces outils de connaissance sont utiles tant pour les enseignants PLP que pour les CPE stagiaires.

Responsables du projet :

Sarah Pigeaud et Victor Millogo

Octobre 2019 – Octobre 2021

La question de la construction de l’identité professionnelle des enseignants est une préoccupation constante des instances formatrices. Pour y répondre, ces institutions développent des programmes de formation en leur sein sans forcément avoir la possibilité ou se donner les moyens d’évaluer l’impact des influences extérieures. L’une des questions centrales qui guide notre réflexion est de s’intéresser à l’impact de l’environnement professionnel hors classe (stages dans des structures autres que la classe ordinaire) sur le développement des compétences professionnelles des enseignants. Comment la rencontre avec des publics à besoins spécifiques, accueillis dans des structures partenaires de l’éducation nationale influence-t-elle les représentations des jeunes enseignants vis à vis de leur métier et de leur pratique.

Nous partons de l’hypothèse générale que la confrontation des stagiaires à des situations inhabituelles d’exercice de leur métier, dans des espaces d’activités différents, conduit à modifier leurs représentations du métier et donc à construire leur identité professionnelle, via une évolution de leurs représentations professionnelles.

Responsable du projet : Dyanne Escorcia

Mars 2018/nov 2020

Les pratiques pédagogiques dans l’enseignement supérieur constituent un objet d’étude qui se développe au sein des sciences de l’éducation depuis plusieurs années. Cet intérêt répond en partie à une préoccupation sociétale qui est mise en exergue par des mesures gouvernementales visant la réussite étudiante (Plan Réussite en Licence, 2007 ; Plan Etudiants, 2017). C’est ainsi que l’activité des enseignants et enseignants-chercheurs en matière d’accompagnement, de tutorat, d’évaluation et de pratiques pédagogiques diverses (APP, etc.) devient un domaine interrogé dans le but de mieux comprendre les conditions qui facilitent la réussite des étudiants.

Depuis leur naissance, les ESPE étaient appelées à développer une partie de leurs missions dans le cadre de la formation des enseignants du supérieur. Certaines écoles se sont en effet impliquées dans la formation des nouveaux maîtres de conférence suite au décret de mai 2018, entrée en vigueur à la rentrée 2018-2019, qui impose le déploiement au sein des universités de dispositifs de formation pour ce public. L’ESPE de Poitiers a contribué, à travers le centre d’appui à la pédagogie qu’elle accueille – le CRIIP – à cette formation mise en place depuis la rentrée 2018. Dans la perspective de contribuer encore à l’intégration de l’ESPE de Poitiers comme un acteur incontournable en matière d’éducation et de formation à l’université de Poitiers, le présent projet de recherche-action propose d’étudier les pratiques d’enseignement des enseignants du supérieur, en particulier ce qui relève de l’accompagnement à la production des travaux écrits des étudiants et de l’évaluation de ces écrits.

Responsable de projet : J Bouchand

2015 / 2016

 

Responsable de projet : J Bouchand

2012 / 2014

 


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